Basé sur la technologie blockchain, Ethereum permet de créer et d'exécuter des smart contracts et des applications décentralisées (dApps). Les tiers ne sont pas concernés.
ETP signifie Exchange Traded Products et est le terme générique pour désigner les :
ETF's (Exchange Traded Funds : reproduisent un indice, un secteur ou un thème)
ETC's (Exchange Traded Commodities : pour l'investissement dans les matières premières et les métaux précieux)
ETN's (Exchange Traded Notes : pour les investissements sur les devises).
Les ETP sont gérés de manière passive et sont des titres négociables en bourse.
Aujourd'hui, il est déjà possible d’investir dans certains ETP sous forme de placements cryptographiques. Ils offrent aux clients institutionnels une nouvelle classe d'actifs avec une répartition des risques.
Dans la technologie Blockchain, un hash est une empreinte numérique d'un bloc et représente donc un élément fondamental. Le « hachage », qui consiste à convertir une chaîne de caractères en une valeur numérique, est utilisé pour indexer et récupérer des éléments de la base de données.
Dans le contexte des cryptos, un jeton est une unité spéciale qui autorise son détenteur à effectuer une opération (p. ex. un paiement) sur une ressource commune et décentralisée (p. ex. une blockchain). Le jeton est lié à l'écosystème dans lequel il existe et ne peut pas être utilisé en dehors de ce système.
Il existe différents types de jetons :
Jeton d'utilité (Utility Token) pour l'accès aux produits et services
Jetons non fongibles (Non-Fungible Token), ou NFT pour le commerce d'œuvres d'art numériques
Jetons de matières premières (Commodity Token) pour la spéculation sur les prix
Les monnaies fiduciaires sont les monnaies en espèces émises par les banques centrales, comme le CHF, l'EUR, l'USD, etc.
Monnaie numérique de banque centrale (MNBC)
La monnaie numérique d’une banque centrale désigne la monnaie numérique émise par une banque centrale et dont le cours correspond à un taux de 1:1 à celui de la monnaie nationale représentée.
Selon une étude réalisée en 2021, environ 80 % des banques centrales du monde entier enquêtent sur les MNBC.
Le minage du bitcoin peut être comparé au travail d'un chercheur d'or. Au lieu d'un pic et d'une pelle, l'extraction du bitcoin nécessite surtout de puissants ordinateurs de calcul. Le mineur est donc le propriétaire d’un ordinateur mettant sa puissance de calcul à disposition.
Les actifs numériques sont conservés en toute sécurité dans des portefeuilles numériques.
Preuve d'enjeu (Proof of Stake)
Dans ce cas de figure, les cryptomonnaies ne sont pas créées par des calculs. Au lieu de cela, certaines parts de la cryptomonnaie d'un participant sont conservées et bloquées. Les participants (validateurs) peuvent ajouter de nouveaux blocs lorsqu'ils lient (stakent) leurs jetons sur le réseau. Ces actifs bloqués servent à obtenir le consensus nécessaire à la sécurisation du réseau. En guise de récompense, des cryptomonnaies sont générées pour être ensuite créditées aux validateurs – comme le seraient des intérêts sur les comptes épargne des banques traditionnelles.
Preuve de travail (Proof of Work)
Cela correspond à un mécanisme de consensus qui garantit l'unanimité au sein du réseau. Le bitcoin (et les autres cryptomonnaies) se basent sur ce mécanisme. Lors de la preuve de travail, les utilisateurs participants (mineurs) doivent résoudre un problème de calcul. Le premier à résoudre la tâche reçoit des unités de cryptomonnaies nouvellement générées.
Services financiers décentralisés (Decentralised Finance, DeFi)
Un service financier décentralisé désigne un système financier ouvert et efficace basé sur la blockchain, et qui est organisée en dehors et indépendamment de l'infrastructure existante. Il vise à rendre accessible à tous, partout dans le monde, toute forme de services financiers dont ils ont besoin. Les banques ou les gouvernements n'interviennent plus en tant qu'intermédiaires, ce qui permet à cet écosystème financier de fonctionner de manière transparente, équitable, sans problème et à moindre coût.
Les smart contracts sont des contrats mis en œuvre dans des protocoles informatiques. Cela signifie que le contenu du contrat est reproduit sous forme de code logiciel. Cela permet de vérifier les dispositions contractuelles.
Si, par exemple, une assurance automobile est traitée comme un smart contract et qu'une règle stipule que « sans paiement de la prime, l’autorisation de conduire est déclinée », alors le protocole vérifie les paiements de l’assuré. Si le paiement n'est pas effectué, la voiture est bloquée et ne peut plus être conduite par le preneur d'assurance. Si le paiement est effectué, la voiture se déverrouille et peut être conduite.
Les stable coins désignent les cryptomonnaies qui sont par exemple liées à une monnaie fiduciaire (comme le dollar américain) afin de compenser les fortes fluctuations de cours et garantir un maintien relativement stable du cours.
Le staking consiste à conserver des crypto-actifs pendant une période donnée dans une blockchain de preuve d'enjeu.
Technologie de registre distribué (Distributed Ledger Technology, DLT)
Un système DLT est une base de données numérique. Les données ou informations sont stockées sur des ordinateurs répartis sur différents sites (décentralisés).
Maintenant, comment différencier la technologie blockchain de celle des registres distribués (DLT) ? À titre d’exemple, comparons les ordinateurs aux smartphones. Chaque smartphone est en quelque sorte un ordinateur, mais un ordinateur n’est pas un smartphone. En d'autres termes, la blockchain est une sorte de technologie de registre distribué qui a des fonctions communes avec la DLT, mais qui a ses caractéristiques. La principale différence réside dans le mode de stockage des informations, comme la séquence, les algorithmes de consensus, le type de validations de transactions ou la structure sous-jacente des deux technologies.
La tokenisation est la représentation numérique d'actifs physiques par des jetons à l'aide de la technologie Blockchain.
